Lettre de nouvelles.

C’est avec plaisir que nous vous faisons un petit rapport sur ce qui se passe en Thaïlande depuis notre absence. Comme vous le savez, Dieu n’est pas confiné par la Covid-19. Son œuvre avance et Sa parole est proclamée. Nos prières continuent à être efficaces, même de loin, car Dieu promet d’être près de tous ceux qui invoquent Son nom. 

Mae Sa Nga attend toujours son pasteur Hmong, mais Ajan Tongin le pasteur thaï, qui y fait des réunions, a baptisé deux personnes ce mois-ci. Il est très encouragé. Néanmoins, il persiste à dire que cette communauté serait mieux servie par une personne de cette culture. Ils ont des pratiques qu’il trouve difficiles à comprendre et acceptées. En plus, il ne parle pas leur langue, ceci complique souvent les choses. Nous vous demandons de continuer de prier avec ardeur pour un pasteur Hmong pour Mae Sa Nga. 9 villages, 10,000 habitants sans berger. 

Voici la plantation de fruits du dragon du pasteur Bird, sur le terrain de l’église Karen de Mae Win. Sur ce même terrain, ils ont aussi plusieurs rangées de mûres.

Le pasteur Bird a maintenant confié le gros de la responsabilité de cette église à son assistante Khun Mayouli pour mieux se consacrer à l’évangélisation aux abords de la nouvelle église qu’il a implantée à Ban Kad en novembre dernier. Mayouli a étudié à l'école biblique et est l'assistante du pasteur Bird depuis des années.

À Ban Kad, l’œuvre va bon train. Il y a un an, lors de son ouverture, il n’avait aucun membre. Pas même un seul.

Pour évangéliser et pour payer le loyer du local, ils ont ouvert, dans l’église, un centre d’aide aux devoirs pour les enfants du primaire et du secondaire situés juste en face. Notre traductrice y enseigne l’anglais et le pasteur Bird enseigne la bible aux enfants et crée des liens d’amitié et de confiance avec les parents. Une enseignante du primaire a accepté le Seigneur et quelques mères et grand-mères assistent régulièrement aux réunions. Prions pour qu’elles soient éclairées par le Saint-Esprit.

C’est dans une partie de ce local que nous espérons établir un petit commerce. Nous prévoyons que cette entreprise serait gérée par les femmes des pasteurs et leurs ados. Le profit généré fournirait un salaire adéquat aux pasteurs et les libéreraient, à cent pour cent, à leur ministère. Les jardins et plantations sur les terrains des églises pourraient alors être loués à des membres de leur congrégation ne possédant pas de terre familiale. Malheureusement plusieurs familles Karen sont dans cette situation en Thaïlande.

Nous pensions pouvoir démarrer ce commerce en juin dernier, mais les frontières de la Thaïlande ont été fermées le 26 mars et ne sont toujours pas ouvertes. Depuis, pour nous assurer que l’église ne ferme pas faute de fonds avant notre retour, nous leur envoyons, chaque mois, l’aide financière nécessaire à leur survie. Souvenons-nous que, outre la culture maraîchère, c’est le tourisme qui fait vivre la Thaïlande. Pas de touristes, pas d’argent. Priez pour les pasteurs thaïlandais. Priez qu’ils ne se découragent pas devant cette tempête qui n’en finit pas. 

Priez pour ces jeunes pasteurs. Priez pour qu’ils soient remplis de puissance et de courage pour accomplir la tâche à laquelle ils ont été appelés.