Retour à Montréal.

 

Un dicton nous dit que les voyages forment la jeunesse. Sa signification demeure contemporaine et pleine de sens lorsque nous accomplissons nos rêves. Nous ne devenons pas vieux dû à un certain nombre d’années, nous sommes vieux parce qu’on a déserté son idéal et ses rêves. Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la vieillesse. Oui, les voyages forment la jeunesse et nous voulons profiter pleinement de l'amour de notre Dieu à notre égard. Il nous dirige dans sa grande bonté et Il nous fait profiter de longues années en sa présence, une proximité qu'Il nous garantie pour l'éternité.
 

Notre périple a éveillé notre intérêt pour le monde qui nous entoure, il a stimulé notre désir à connaître nos frères et nos soeurs qui ont une façon de vivre bien différente de la nôtre. Nous avons beaucoup à apprendre de nos amis que nous avons côtoyés durant notre voyage. Ils sont solidaires et l'entraide est une valeur fondamentale dans leur vie de tous les jours. Nous continuons à prier pour eux et il est clair que nous pourrons le faire, en leur presence, dans un proche avenir.

Notre séjour nous a, aussi, permis d'apprendre avec un regard différent et à relativiser les soucis de tous les jours. Il faut se rappeler que le Seigneur veut nous libérer de nos soucis et Il nous donne cet ordre de nous fortifier et de prendre courage quand viendra les épreuves de la vie (Josué chapitre 1:9). Dans le cas où Il n’interviendrait pas, Il nous demande de prendre patience devant les afflictions et d'avoir une attitude d'espérance et de prière (Romains chapitre 12:12).


LE SEIGNEUR EST LE CHEMIN, LA VÉRITÉ ET LA VIE.

Pas un seul nuage, pas même un léger voile
Ne ternissait les cieux d’un bleu profond et pur;
Nous méditions, assis, sous la voûte d’azur
En guettant les lueurs qui précèdent l’étoile.

L’air ambiante nous emplissait de joie,
L'envol nous berçait cahotiquement ;
Soudain les rayons d’or, fusant inexorablement,
Scintillent à travers les vitres qui flamboient.

Accueillant l’offrande des rayons,
Nos âmes inondées par la béatitude,
Et nos cœurs débordants d’infinie gratitude
S’absorbent en une céleste communion.

Puis il nous vient alors cette impression profonde,
Bercés par le mouvement de l'air en son cadre harmonieux,
Que nous sommes ici, sous l’œil même de Dieu,
A notre vraie place, tout au centre du monde.